Les cécidomyies orange repérées dans les blés

Des vols importants de cécidomyies ont été observés dans les blés du centre de la France. La vigilance s'impose jusqu'au stade floraison.
Une nuisibilité directe

Un temps lourd, en soirée, sans vent, favorise le vol des cécidomyies, ces insectes diptères de 2 à 3 mm de long qui pondent dans les épis de blés. La remontée des températures annoncée dans les prochains jours incite donc à la plus grande vigilance. Ces ravageurs peuvent être de deux couleurs, jaune ou orange. Actuellement ce sont les cécidomyies orange qui ont été repérées dans les parcelles. Les larves s’alimentent aux dépends des grains. Leur nuisibilité est directe : elle impacte le poids de mille grains et la capacité germinative des céréales. Les pertes de rendement peuvent atteindre 30 % si la densité de larves par épi est comprise entre 35 et 40 larves par épi.
D’épiaison à floraison, ouvrez l’œil
La surveillance se renforce entre les stades début épiaison et floraison, car les adultes pondent de préférence sur des épis prêts à défleurir. La pose de cuvettes jaunes, à hauteur de la base de l’épi, permet de suivre le vol en piégeant les insectes. En cas de présence de cécidomyies et si les conditions de ponte sont idéales (absence de vent) intervenez avec Karaté Zéon® à 0,075 l/ha.
Karaté Zéon, un effet choc
La formulation micro-encapsulée de Karaté Zéon, brevetée par Syngenta, permet une meilleure résistance aux aléas climatiques : pluie, ultra-violets, températures élevées… Son effet choc et sa puissance d’efficacité offrent, sur cécidomyies, une persistance d’action d’environ trois jours. L’application de Karaté Zéon peut être renouvelée jusqu’à trois fois par an. La formulation Zéon® diminue de façon importante la quantité de solvants et de composés volatils, pour améliorer confort et sécurité de l’utilisateur dans le cadre des bonnes pratiques agricoles. En cas de stockage prolongé, la stabilité de la formulation est assurée. Dans les essais conduits par Syngenta, l’application de Karaté Zéon génère en moyenne un gain de 5,2 q/ha par rapport à un témoin non traité.