Le désherbage du colza, un enjeu crucial à plus d'un titre

Colza
Le désherbage du colza, un enjeu crucial à plus d'un titre

La stratégie de désherbage est un enjeu important pour que le colza donne son plein potentiel dans la rotation.

Les atouts du colza ne sont plus à démontrer. Les récentes actualités géopolitiques ont mis en lumière l'importance de cette culture comme pilier de la souveraineté alimentaire, renforçant un intérêt économique déjà bien établi pour les débouchés de la filière colza. En termes agronomiques, la plante n'est pas en reste. Elle valorise particulièrement bien les terres argilo-calcaires en cas de printemps sec, comme l'a confirmé l'année 2022. Le colza constitue, enfin, une très bonne tête de rotation dans les zones céréalières. « Cette culture permet de casser le cycle des maladies, rappelle Florent Foulon,  Ingénieur Solutions Agroécologie Syngenta dans le Grand-Est. Elle facilite aussi la gestion des adventices, en particulier des graminées, en augmentant les possibilités d'alternance des matières actives. »

Une implantation à soigner

Le colza draine aussi son lot de défis. Le semis est une étape particulièrement cruciale, « en particulier quand l'été est très sec », précise Florent Foulon. Le positionnement de la graine pour profiter au mieux de l'humidité est essentiel, et la préparation du sol est à anticiper dès la récolte de la culture précédente. L'enjeu ? Atteindre le stade 4-5 feuilles au début de la deuxième quinzaine de septembre afin de mieux résister aux attaques de grosses altises. « L'objectif est de bien installer le peuplement dans la parcelle, premier facteur de rendement, explique Julien Vaugoux,  Marketing Manager herbicides colza chez Syngenta. Chaque pied compte. »

Le rendement du colza n'est pas le seul enjeu !

Pour y parvenir, plusieurs leviers sont envisageables, comme un semis précoce du colza, et la fertilisation pour assurer une pousse régulière de la plante durant l’automne. Mais ce qui est favorable à la culture peut aussi profiter aux adventices, et notamment au ray-grass, dont la levée est synchrone avec celle du colza. Dans un contexte où, globalement, la problématique graminées s'accentue, cette réalité pèse sur la stratégie de désherbage du colza. Et ses implications dépassent le seul rendement du colza ! Ne pas maîtriser les populations d'adventices, c'est prendre le risque de compromettre l’efficacité du désherbage dans la céréale suivante, et donc renoncer à ce qui fait l'un des intérêts du colza : la diversification des cultures et des matières actives herbicides, dans une rotation.

Les atouts d'un traitement post-semis pré-levée

« L'important est de réfléchir en programme », insiste Julien Vaugoux. Le traitement de post-levée avec une propyzamide en novembre ou décembre est un incontournable dans le cadre d’une problématique graminées, mais pour qu'il soit pleinement efficace, il est important de circonscrire l'infestation de la parcelle en amont. La solution consiste à intervenir au plus près de l'implantation, avec l'application en post-semis pré-levée d'un produit racinaire. Colzor Trio fait figure de référence historique du marché. L'association de trois matières actives, dont deux efficaces contre les graminées (napropamide et diméthachlore), lui confère un large spectre d'action, en plus de sa souplesse d'utilisation pour l'agriculteur. « Colzor Trio est utilisable en programme à des doses modulables, compatible pour des associations, avec possibilité d'un complément en post-levée », résume Julien Vaugoux.
Dans les cas extrêmes de retournement de la parcelle, la possibilité d'implanter une orge ou un blé tendre d'hiver en dernier recours reste possible dans le cas où le Colzor Trio a été utilisé à dose modulée.

En savoir plus sur les solutions Syngenta :
- Axter
- Brasan Trio
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- Colzor Uno
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