Protéger ses céréales avec la Protection Fongicide Responsable

Céréales
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Syngenta accompagne les agriculteurs avec la Protection Fongicide Responsable (PFR) pour une protection efficace et pérenne des maladies des céréales à paille.

Répondre aux enjeux techniques, réglementaires et environnementaux

Les contextes techniques, réglementaires et environnementaux évoluent, la Protection Fongicide Responsable, approche globale pour protéger les céréales à paille des maladies, développée par Syngenta depuis plusieurs années s’adapte !
« Avec la PFR, notre objectif est clair, préserver la productivité des céréales en contrôlant efficacement et durablement les maladies foliaires », explique Damien Lenglet, responsable fongicide grandes cultures chez Syngenta. Cette approche globale et évolutive est d’autant plus importante que les céréaliers doivent faire face au retrait de molécules, à l’érosion de l’efficacité de certaines matières actives ainsi qu’à l’évolution des tolérances variétales.
Chaque campagne, le défi de la PFR est triple : préserver la productivité en contrôlant les maladies, optimiser les applications pour une agriculture raisonnée et mettre en œuvre des solutions pérennes afin de limiter le développement des résistances.
Pour relever ce défi, la PFR associe plusieurs leviers, l’agronomie, le suivi des maladies avec des OAD, le choix de programmes fongicides adaptés et des règles précises pour prévenir le développement des résistances.

L’agronomie, le 1er pilier de la PFR

L’agronomie est un pilier majeur de la PFR. Le choix variétal, les dates de semis et les rotations participent, entre autres, à une meilleure gestion des maladies des céréales.
Le travail des sélectionneurs a conduit ces dernières années à un renouvellement variétal important avec la sélection de nouvelles variétés toujours plus tolérantes aux maladies les plus fréquentes des céréales comme l’helminthosporiose de l’orge et la septoriose des blés. « Mais, ce choix de sélection s’est fait parfois au détriment des tolérances aux rouilles sur blés comme sur orge » souligne Damien Lenglet, « un risque variétal à prendre en compte dans le choix des programmes fongicides ».

Raisonner et positionner les applications fongicides grâce aux OAD

Le raisonnement et l’optimisation des applications fongicides sont au cœur de la démarche Protection Fongicide Responsable.
Pour optimiser le positionnement des traitements fongicides, il est important d’intervenir tôt dans le cycle des maladies.
Si les observations au champ restent essentielles, les agriculteurs peuvent s’appuyer sur les Bulletins de Santé du Végétal et sur des OAD comme Avizio™ pour anticiper et suivre l’évolution des maladies au plus près des parcelles.
Avec une prévision du risque maladies à 10 jours, Avizio™ permet de protéger les blés seulement si nécessaire en raisonnant la 1ère intervention fongicide en fonction du risque maladies. « C’est un outil précieux pour les agriculteurs, qui leur permet également de positionner avec précision le T2, dès le stade DFP si le risque maladies le justifie, en particulier en l’absence de T1 » observe Damien Lenglet.


Le T2, pivot des programmes fongicides des céréales

  • Pour les blés, l’intervention fongicide autour du stade DFE (dernière feuille étalée) des blés est essentielle pour contrôler le complexe maladies « septorioses et rouilles » avec un T2 qui reste le pivot du programme fongicide. Au préalable, un T1 à dose adaptée en fonction du risque maladies, notamment sur rouille jaune, permettra le positionnement optimal de ce T2 en préventif, garantie d’une bonne efficacité et de la prévention des résistances. Et, dans les régions à maturité tardive, un traitement relais à dose modulée pourra être envisagé afin de protéger les blés de la septoriose et des rouilles tardives, sur un positionnement T3.
  • Pour les orges d’hiver, le T2 est également le traitement pivot des programmes fongicides. Il doit être adapté aux risques maladies et aux sensibilités variétales. En fonction du risque maladies et du risque variétal, un T1 peut être envisagé là où c’est nécessaire pour éviter des T2 trop curatifs.

Alterner et associer les familles chimiques pour limiter les résistances

Pour pérenniser l’efficacité des solutions fongicides et limiter le développement des résistances, la Protection Fongicide Responsable repose sur l’alternance et l’association des familles chimiques et l’utilisation de molécules à site d’action uniques et multisites dans les programmes.
Pour les blés, la démarche PFR recommande ainsi d’intégrer un fongicide multisite (comme la spécialité Thiovit® Jet Microbilles à base de soufre) dans les programmes, afin de limiter le plus possible le recours aux triazoles et d’utiliser au maximum un fongicide SDHI/ha/an. « La diversification et l’association des familles chimiques permettent ainsi de mieux gérer les efficacités et les résistances aux triazoles et aux SDHI dans les programmes » observe Damien Lenglet.
Pour les orges d’hiver, les règles de la PFR reposent sur la limitation du recours aux triazoles et aux strobilurines et à l’intégration dans le programme, de la protection des familles et des modes d’action uniques comme le cyprodinil par exemple. En pratique, cela suppose de positionner une fois au maximum la même triazole, un SDHI et un QoI par hectare et par an. « Pour les orges hybrides comme pour la majorité des lignées qui présentent une bonne tolérance à l’helminthosporiose, l’application au T2 d’une spécialité comme Elatus® Era assure un très bon contrôle des maladies foliaires sans nécessité d’y ajouter une strobilurine. Cela permet de réserver les fongicides de cette famille aux variétés les plus sensibles à cette maladie, de réduire la pression de sélection sur les strobilurines et de faire l’économie d’un fongicide supplémentaire au T2 » explique Damien Lenglet.

Voir les solutions Syngenta :
Elatus ERA
Thiovit Jet Microbilles