Les 3 points clés du semis de tournesol
Préparation du sol, date de semis, densité de semis sont les 3 points clés à prendre en compte afin d’exprimer le potentiel des parcelles de tournesol.
Assurer un enracinement profond et puissant au tournesol
Le tournesol est une plante à racine pivotante et à cycle court. C’est une culture exigeante vis-à-vis de la structure du sol. Tout obstacle à son développement peut lui faire perdre des quintaux. Pour Arnaud Sourdin, expert technique tournesol Syngenta, « le développement d’un système racinaire puissant est une des clés pour la réussite de la culture du tournesol car il contribue à l’efficacité d’absorption de l’eau et des éléments minéraux ». En effet, le pivot en conditions favorables peut descendre à 3 mètres de profondeur. Le tournesol développe également un abondant chevelu racinaire dans l’horizon 0-40 cm et l’élongation journalière des racines dans un environnement favorable peut atteindre 70 kilomètres par hectare. Si toutes ces conditions sont réunies, la plante sera vigoureuse et dans de bonnes dispositions pour mettre en place ses composantes de rendement. L’objectif du travail du sol précédant le semis est donc de favoriser l’ancrage du pivot et l’installation d’un chevelu racinaire dense.
Préférer un semis précoce du tournesol
Le semis doit s’effectuer dans un sol suffisamment ressuyé et réchauffé afin d’assurer une levée rapide et régulière et moins exposée aux agents extérieurs tels que les oiseaux, les limaces et les ravageurs du sol. Quand ces conditions sont réunies, un semis précoce permet d’avancer la maturité, avec une récolte dans de bonnes conditions, avant le retour des pluies.
Par l’allongement du cycle du tournesol, le semis précoce est un facteur de productivité. Les semis précoces favorisent des rendements plus élevés.
Optimiser l’écartement et la densité de semis du tournesol
Lors du semis, le choix de l’écartement et de la densité de semis sont déterminants car ils conditionnent la couverture du sol et par conséquence l’alimentation du tournesol. Objectif, éviter la concurrence entre les plantes, mieux exploiter les réserves du sol et capter au maximum l’énergie solaire.
Au final, l’écartement optimum se situe à 45 cm avec un objectif de 60 à 80 000 pieds/ ha et permet un gain de rendement de près de 6 q/ha par rapport à un écartement de 80 cm.
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