Ma parcelle d’orge SY Galileoo est belle et prometteuse
A la veille de la récolte, Jean-Paul Lorriaux* est impressionné par la beauté de sa parcelle d’orge hybride SY Galileoo.
Dans quel état est votre parcelle d’orge hybride Hyvido® SY Galileoo à la veille de la moisson ?
La parcelle est belle et saine, les épis sont très longs. Avec une météo favorable en fin de cycle, cette nouvelle variété d’orge hybride murit tout doucement. Je cultive des orges hybrides depuis 5 ans et je suis impressionné par le potentiel de cette variété. C’est très prometteur pour la récolte qui s’annonce (j’espère atteindre 100 q/ha), même si je reste toujours prudent tant que la moisson n’est pas effective.
Comment expliquez-vous cet état et ce potentiel ?
Je suis convaincu de l’intérêt des nouvelles variétés et de leur potentiel. De nature très curieux et toujours à l’écoute des innovations, j’implante chaque année de nouvelles variétés. C’est pourquoi à l’automne 2019, j’ai semé la nouvelle variété SY Galileoo. Par ailleurs, dans nos sols de limons argileux, et avec des conditions climatiques favorables (plutôt sèches), cette variété s’est développée dans de très bonnes conditions avec peu de maladies.
Quelles ont été les étapes clefs pour cultiver cette variété d’orge hybride en 2019/2020 ?
Compte tenu du potentiel de tallage des orges hybrides et de SY Galileo en particulier, j’ai semé à une faible densité (117 grains/m2). Un seul désherbage a suffi à l’automne pour que la parcelle soit propre. Les conditions ont été très favorables avec peu de maladies et au final seulement 2 traitements fongicides au lieu de trois habituellement.
En revanche, pour accompagner le développement impressionnant de cette variété, j’ai réalisé 4 apports d’azote du 7 mars au 17 avril avec un apport total de 160 unités. Il était essentiel de bien nourrir la plante tout en évitant un développement trop en hauteur qui aurait pu être problématique à l’approche de la récolte.
Quels sont vos conseils pour cultiver des orges hybrides ?
Compte tenu du potentiel de pousse et de tallage des orges hybrides, il est possible d’avoir une densité de semis faible (qui compense en partie l’investissement supplémentaire par rapport aux lignées). En année sèche (contexte plutôt favorable pour mon exploitation située à proximité de Valenciennes dans le département du Nord), il faut être très vigilant sur les apports azotés. En année humide, il faut surveiller de près le risque maladies et intervenir en conséquence.
Je suis convaincu de l’intérêt des orges hybrides en raison de leur potentiel (les 13 hectares d’escourgeon de mon exploitation sont des orges hybrides), mais aussi de leur aptitude à réduire les intrants. C’est l’avenir !
*Jean-Paul Lorriaux est agriculteur à proximité de Valenciennes dans le Nord sur une exploitation de 105 hectares dont 13 hectares d’orge hybride.