Les 4 règles du désherbage efficace et rentable

Avec quatre règles adaptées à toutes les cultures, Terres de Progrès garantit des programmes efficaces, rentables et durables.
Une parcelle propre pour longtemps
Préserver les quintaux année après année, tout en prenant en compte l’avenir des parcelles. La réussite d’un tel objectif utilise obligatoirement l’agronomie, le désherbage mécanique et l’utilisation de solutions chimiques, quand elles sont nécessaires. Si la stratégie proposée par Syngenta, Terres de Progrès, combine l’ensemble de ces solutions, cette démarche définit également quatre règles à respecter pour gérer efficacement son programme herbicide et le rentabiliser.
Quatre règles pour gagner en efficacité
Le respect des règles suivantes, chaque année et sur toutes les grandes cultures, garantit la construction de programmes efficaces et rentables, qui limitent fortement le stock semencier, la nuisibilité adventices, tout en gérant le risque de résistances :
- Associer ou alterner les modes d’action efficaces et complémentaires,
1/ Introduire au moins un herbicide non sujet aux résistances,
2/ Appliquer au moins deux modes d’action différents par espèce d’adventices ciblée,
- Et limitez l’utilisation des herbicides à risque fort de résistance en appliquant :
3/ Au maximum un passage d’inhibiteur de l’ALS par an
4/ Et au maximum un passage d’inhibiteur de l’ACCase par an.

Quatre règles compatibles avec la rentabilité
« Les quatre règles de la démarche Terres de Progrès peuvent entraîner une légère augmentation sur certaines cultures de l’enveloppe économique consacrée au désherbage. Mais cette stratégie reste tout à fait rentable à l’échelle d’une saison et durable dans le temps. Elle coûte surtout nettement moins chère que la gestion d’une résistance qui, une fois installée implique de grosses adaptations agronomiques, et parfois de changer l’ensemble de la rotation », explique Fabien Massot, expert technique national herbicides céréales et colza.
Ne pas confondre produit, molécule et mode d’action
L’idée selon laquelle l’alternance des modes d’action permet de limiter l’émergence de résistances est aujourd’hui totalement acquise. « Il existe toutefois un piège dans l’application de ce principe, avertit Fabien Massot, expert technique national herbicides céréales. En l’occurrence, confondre produit, ou molécule, avec mode d’action. » En clair, utiliser des produits composés de plusieurs matières actives, ou plusieurs produits dans un programme sur une culture, ou encore changer de produit en fonction de la culture… ne veut pas dire que les modes d’actions soient différents car il est possible que les produits fassent partie d’une même famille chimique (ou groupe HRAC).
Bien utiliser les herbicides pour en bénéficier encore demain
Les bonnes pratiques d’application des herbicides prennent une importance accrue dans le cadre des homologations et ré-homologations des produits au niveau européen et en France. Qualité de la pulvérisation, respect des doses et des stades d’application préconisées, gestion du remplissage et du fond de cuve… sont notamment à soigner afin d’éviter les pollutions ponctuelles et diffuses dans l’environnement. L’enjeu est de taille : préserver les solutions efficaces pour l’avenir, afin de continuer à bénéficier d’une large gamme de solutions herbicides.