Les maïs Powercell™ plébiscités par des éleveurs
Témoignage du Gaec de l’Oasis* sur l’effet booster de la consommation de maïs fourrage Powercell™ sur la production laitière.
A cette question, faut-il freiner la productivité des vaches au risque de diminuer la quantité de lait livré lorsqu’à l’automne l’inflation sur les prix des concentrés se fait sentir. Une problématique d’efficacité économique que se posent naturellement de nombreux élevages. Certains montrent qu’il est possible d’atteindre des productivités laitières élevées tout en maîtrisant la consommation de concentrés. C’est le cas du Gaec de l’Oasis*(44) dont les vaches ont produit 38 kilos de lait en début d’année 2022 (41,3 kilos en lait standard 7%) avec seulement 7,3 kilos de concentrés.
La performance technico-économique mesurée au Gaec de l’Oasis, c’est la production de 1,2 million de litres de lait conventionnel avec 133 vaches laitières dont 111 à la traite au robot. La maîtrise de la consommation de concentrés ne s’est pas faite aux dépens de la composition du lait puisque, sur la période septembre 2021 à mars 2022, le TP moyen était de de 34,2 g/l et le TB de 42,3 g/l. Il n’y pas de recette miracle : simplement une forte consommation de fourrages de qualité récoltés au stade optimum.
La recette des 20 kg MS de fourrage ingérés
En analysant la ration, l’attention est attirée par la quantité de fourrage ingérée. En janvier, les 111 vaches traites ont consommé plus de 20 kg MS de fourrage dont deux tiers de maïs et un tiers d’herbe. Samuel Cadiou, l’associé en charge du troupeau laitier dans le gaec explique ce bon niveau d’ingestion par le confort offert aux animaux et par la qualité des fourrages. Le nutritionniste qui suit l’élevage ajoute le très bon niveau génétique. Au chapitre du confort, notons que les animaux disposent de 140 places à l’auge et de 140 logettes pour 111 vaches traites en moyenne. Des brasseurs d’air ont été installés et un boviduc est en projet pour agrandir la surface accessible.
Les variétés de maïs Powercell™ plébiscitées
Fabrice Hurtaud choisit ses variétés de maïs en fonction de deux critères principaux : le comportement en conditions sèches et la quantité d’UFL produite par ha. Il fait partie d’un CETA cultures au sein duquel il échange avec d’autres agriculteurs sur les choix variétaux. « Pour sélectionner les variétés que je vais retenir parmi celles que j’essaie, je les compare deux à deux et les note à différents stades sur une feuille » explique l’agriculteur.
Les bons choix de stade et de date d’ensilage
Les éleveurs parviennent à produire des fourrages de qualité ensilés au bon stade malgré les conditions pédo-climatiques difficiles de l’exploitation. « Une bonne année climatique pour nous, c’est typiquement l’année avec un printemps sec qui nous permet d’ensiler l’herbe à la bonne date et un été humide favorable au développement du maïs » décrit l’agriculteur.
L’agriculteur rajoute : « On préfère payer plus chère l’heure d’ensileuse que de rater le stade de récolte. C’est tellement important pour la production laitière » commente l’agriculteur. Il surveille régulièrement la maturité de ses maïs. Une deuxième analyse la semaine suivante lui permet de préciser la date. Pour lui, « le plus difficile, c’est de faire la moyenne entre le haut et les bas des buttes ».
La météo de l’année passée qui a été moins favorable au maïs ne les a pas empêchés d’ensiler la variété de maïs Powercell™ SY Feronia pour sa bonne tenue au sec.
(*) Gaec de l’Oasis (Grandchamp-des-fontaines, 44) est l’une des fermes du réseau Powercell mis en place par Syngenta pour observer les performances laitières permises par la génétique SY Powercell™. En janvier 2022, les vaches ont été alimentées avec la variété de maïs Powercell™ SY Amfora. Pendant cette période, la distribution des rations et les résultats laitiers ont été suivis et les résultats communiqués par Agrinova sont à retrouver dans la parution Le Mag XX Lait.