Maïs : l’attrait du désherbage «tout-en-un», en post-levée

Maïs
Désherbage maïs

Est-il pertinent de désherber le maïs en un seul passage et à quelle période ? Réponse de Didier Bruxelle, chef de produit chez Syngenta France.

Désherbage : la tentation du passage unique

Le maïs couvre près de 2,8 millions d’hectares en France avec une certaine stabilité des surfaces en ensilage et une baisse de celles en maïs grain. 
« En tendance lourde, on s’oriente vers une progression des surfaces cultivées par exploitation », confirme Didier Bruxelle, chef de produit chez Syngenta France. La mécanisation progresse en parallèle d’une main-d’œuvre moins disponible. Pour faire face à cette situation, l’exploitant mise en premier lieu sur les avancées liées au machinisme et à l’optimisation des interventions. 
« Le matériel permet aujourd’hui de semer et de traiter un grand nombre d’hectares en très peu de temps. Le recours à l’entreprise est aussi plus fréquent, en particulier lorsque l’exploitant a d’autres activités comme l’élevage. » Qu’en est-il de l’impact de ces évolutions sur le désherbage ? Simplifier ses interventions, voire les réduire à un seul passage, est-ce possible ? Dans quelles conditions y recourir et quelle efficacité en attendre ?

Un seul passage sur 58 % des maïs en 2022

« Il faut avant tout aborder l’évolution de la flore adventice, intervient Didier Bruxelle. Celle-ci se complexifie, il est donc devenu quasi impossible d’en venir à bout par une simple application en prélevée, ce qui est d’autant plus vrai avec la multiplication des périodes de sécheresse. Dans cette situation, quitte à ne passer qu’une fois, autant miser sur la post-levée précoce qui offre notamment l’avantage, à moindre coût, de pouvoir combiner différents herbicides complémentaires efficaces sur un très large spectre de graminées et de dicotylédones.
« Bien sûr, reprend Didier Bruxelle, le risque est de voir subsister et de sélectionner des flores qui poseront des problèmes de ressalissements dans les parcelles et donc dans la rotation. Le respect des doses/ha et l’utilisation des herbicides en condition optimum de traitement sont donc essentiels.
« Nos solutions “tout-en-un“ en post-levée précoce associent plusieurs herbicides à spectre et modes d’action complémentaires. Nous couvrons ainsi la grande majorité des adventices du maïs. En présence de graminées estivales et “céréalières“ nous conseillons d’intervenir au stade 2-4 feuilles du maïs avec un herbicide anti-graminées à action racinaire normalement utilisé en prélevée (ici positionné en post-précoce), associé avec des herbicides de post-levée anti-dicots à large spectre, exemple : Elumis®. L’utilisation d’un programme à base de Elypse® 50WG ou de Calliprime® Xtra associés avec un anti-graminées foliaire ou racinaire constituera une alternative intéressante. 
« Pour tous ceux qui veulent désherber en une fois, la post-levée précoce est vraiment le positionnement le plus approprié. C’est un énorme gain de temps, et le coût à l’hectare est respecté. « Seule limite à ce type de programme, les flore difficile et les vivaces (liserons, chardons, rumex,…) : dans ce cas les programmes à deux passages parviendront à les éliminer. Nous avons aussi les solutions pour cela », conclut Didier Bruxelle.

> Découvrez Elypse 50WG®, herbicide de post-levée, au cœur des nouvelles stratégies de désherbage maïs en post-levée précoce.