Datura, une propagation qui constitue un réel danger

Maïs
Datura dans maïs

Les toxines du datura provoquent des problèmes sanitaires. Sur maïs, les herbicides Syngenta Callistemon Technologie allient efficacité et durée d’action.

Une plante toxique pour les hommes et les animaux

La présence de quelques graines de datura dans un lot de maïs à destination de l’alimentation animale ou humaine peut entrainer le refus de ce lot 
L’ensemble de cette plante, tige, graines et feuilles, contient des alcaloïdes toxiques, aux effets préoccupants, selon le ministère de l’Agriculture qui évoque des troubles périphériques (dilatation de la pupille et troubles de l’accommodation, tachycardie, vasodilatation etc..) et des troubles centraux (agitation, confusion, hallucinations…). Ces symptômes touchent les humains, mais aussi les animaux, quand la plante se retrouve dans l’alimentation.

Une zone d’implantation qui s’étend

Le bassin historique du datura se situe au Sud de la Loire. Différents facteurs tels les rotations courtes, le travail du sol, le réchauffement climatique expliquent son développement avec une présence devenue régulière en Normandie, en Bretagne, dans les hauts de France et en Alsace. Toute la filière est mobilisée car l’enjeu devient de plus en plus préoccupant. L’avancée des semis de printemps et des levées échelonnées sur une longue période estivale participent à son extension.

Une plante invasive

Un datura adulte produit 15 à 20 capsules (bogues) contenant chacune de 80 à 100 graines, soit un total de 1 200 à 2 000 graines pouvant se conserver dans les sols plusieurs dizaines d’années.   

Pour lutter contre le datura en maïs

Syngenta propose une large gamme d’herbicides à base de mésotrione, efficaces et présentant une bonne durée d’action, de la prélevée à la post-levée. Plusieurs types de programmes sont envisageables.

  • Un passage de CALLIPRIME® Xtra + partenaire anti-graminées en prélevée ou CALLIPRIME® Xtra en post-levée précoce puis un passage d’ELUMIS® ou de CALARIS® ou de CALLISTO® Plus en post-levée (jusqu’à 8-10 feuilles du maïs). Ces produits, dont l’action est à la fois racinaire, foliaire et anti-germinatif, restent efficaces plus longtemps, y compris sur les plantes non-levées au moment du traitement.
  • Séquencer les herbicides dans un programme en 2 ou 3 passages (dans la limite de 150 g/ha de mésotrione) permet le contrôle des levées échelonnées.
  • Pour les maïs « spéciaux* » (maïs semence, pop-corn…), un double passage en post-levée est recommandé avec des bases de mésotrione - Exemple : ELUMIS® au stade 3 feuilles du maïs, puis CALARIS® ou de CALLISTO® Plus afin de mieux faire face aux levées successives. (* : avec accord de l’obtenteur/multiplicateur).