VIXERAN®, une source d’azote naturelle pour le colza
En apportant une bactérie qui fixe l’azote de l’air, VIXERAN® contribue à la bonne implantation et à la croissance dynamique du colza.
La fertilisation du colza est un enjeu clé pour assurer une bonne implantation et, ainsi, exploiter tout le potentiel de rendement de la culture. L’itinéraire technique privilégie la robustesse de la plante, avec deux étapes à ne surtout pas manquer : atteindre le stade 4 feuilles avant fin septembre, pour affronter les chutes de températures et la pression des grosses altises, et obtenir une reprise végétative forte en sortie d’hiver. Pour apporter au colza une source d’azote naturelle et complémentaire, Syngenta propose VIXERAN®, un biostimulant contenant des bactéries qui fixent l’azote de l’air, au niveau des feuilles comme des racines. Elles le restituent à la plante sous forme assimilable…pendant plusieurs semaines !
VIXERAN® apporte + 10% de biomasse en entrée d’hiver
« Le colza est nitrophile : plus la plante se nourrit d’azote, plus elle l’assimile, explique Alexis Goutelle, responsable développement du marché des biostimulants. Le soutien de la nutrition azotée à l’automne optimise l’implantation et permet d’installer le potentiel de rendement. Les bénéfices de VIXERAN® sont visibles à travers l’augmentation de la biomasse. » Les résultats de nos essais 2023 affichent en effet une hausse de 10 % en entrée d’hiver (conditions agriculteurs) sur deux années consécutives et de 7 % en sortie d’hiver (essais micro-parcelles).
Trois modes d’action : sol, rhizosphère, feuilles
« VIXERAN® améliore la germination en conditions séchantes, analyse Victor Maignan, expert technique national biostimulants. En conditions contrôlées, le taux de germination double, avec 60 % de graines germées. Appliqué sur des stades très jeunes, ce biostimulant dynamise le développement racinaire, en jouant sur tous les paramètres : longueur, diamètre, surface... Nous avons pu vérifier que les bactéries entraient bien en symbiose avec le colza, car nous les retrouvons aussi bien au niveau des stomates qu’à l’intérieur de la plante. » Les bactéries agissent à trois niveaux : dans le sol de façon autonome, au niveau de la rhizosphère et sur les parties aériennes, où elles entrent en symbiose. Elles forment également un biofilm autour des racines et des feuilles.
Les bactéries sont toujours là au printemps !
Et la symbiose dure : six mois après l’application de VIXERAN® en conditions réelles, les bactéries sont toujours là. « Elles passent l’hiver ! », affirme Victor Maignan. Ce résultat provient d’une spécificité de la souche bactérienne, Azotobacter salinestris CECT 9690. Les bactéries se mettent sous forme de cystes pour résister aux conditions difficiles. « Cela permet à VIXERAN® d’accompagner le colza également pendant la période printanière », reprend Alexis Goutelle. Pour profiter un maximum de l’effet de VIXERAN®, la solution s’applique le plus tôt possible pour accompagner la culture dès que possible.
La promesse de VIXERAN® ne s’arrête pas uniquement à la croissance continue et au gain de biomasse. L'apport d'azote atmosphérique peut soulager aussi le plan de fumure, de 10 à 15 unités d’azote à l’hectare pour un rendement de 35 q/ha. « C’est un levier de réduction des émissions de gaz à effet de serre, précise Alexis Goutelle. Cela correspondrait à une réduction des émissions de 0.19 t eqCO2 par hectare, selon le Label bas carbone pour les grandes cultures. » En fournissant l’azote à l’automne, les besoins printaniers sont réduits, car le colza stocke l’azote. VIXERAN® accompagne ainsi le colza jusqu’au printemps, grâce à une source d’azote naturelle.
La méthode d'évaluation des biostimulants par Syngenta
Pour évaluer l’efficacité des biostimulants, les équipes de Syngenta appliquent une méthodologie spécifique. Les produits sont testés à trois niveaux : en conditions contrôlées, en micro-parcelles et en conditions réelles chez les agriculteurs. La réussite de ces trois échelles conditionne la commercialisation du biostimulant.
Pour en savoir plus :
- Une méthodologie adaptée pour évaluer les effets des biostimulants
