Moniliose des fleurs et des rameaux, moniliose des fruits
Monilinia laxa, fructigena et fructicola
Maladies
Les monilioses sont dues à 3 espèces de champignons responsables de dégâts au verger et en conservation :
- Monilia fructigena qui se manifeste uniquement sur fruits au verger et en conservation,
- Monilia laxa qui infecte principalement les fleurs et rameaux,
- Monilia fructicola, forme la plus dangereuse de la maladie, se manifeste sur fleurs et fruits.
M. laxa entraîne un brunissement et un dessèchement total des fleurs.
Les inflorescences desséchées restent sur les rameaux ; le mycélium peut, à partir des fleurs, progresser dans les rameaux. De petits coussinets gris se forment sur les pédoncules floraux.
La sensibilité est la plus forte du stade bouton à la chute des pétales (pour abricotiers et cerisiers).
Des chancres, accompagnés d'écoulements gommeux, apparaissent sur les rameaux ; ces derniers se déssèchent. Parfois la branche fruitière se déssèche aussi et le bois noircit.
Le fruit est sensible à tous les stades, mais particulièrement à l'approche de la maturation : des taches brunes arrondies et centrées apparaissent au point d'infection.
Des coussinets pulvérulents gris (M. laxa et fructicola) ou fauve à blanc crème et souvent concentriques (M. fructigena) entrainent le pourrissement et le déssèchement du fruit sur l'arbre (momies).
La proximité des fruits au sein des grappes favorise l'extension de la contamination.
Par temps sec, les fruits desséchent sur l'arbre et prennent un aspect ridé « momies ».
- Monilia fructigena qui se manifeste uniquement sur fruits au verger et en conservation,
- Monilia laxa qui infecte principalement les fleurs et rameaux,
- Monilia fructicola, forme la plus dangereuse de la maladie, se manifeste sur fleurs et fruits.
M. laxa entraîne un brunissement et un dessèchement total des fleurs.
Les inflorescences desséchées restent sur les rameaux ; le mycélium peut, à partir des fleurs, progresser dans les rameaux. De petits coussinets gris se forment sur les pédoncules floraux.
La sensibilité est la plus forte du stade bouton à la chute des pétales (pour abricotiers et cerisiers).
Des chancres, accompagnés d'écoulements gommeux, apparaissent sur les rameaux ; ces derniers se déssèchent. Parfois la branche fruitière se déssèche aussi et le bois noircit.
Le fruit est sensible à tous les stades, mais particulièrement à l'approche de la maturation : des taches brunes arrondies et centrées apparaissent au point d'infection.
Des coussinets pulvérulents gris (M. laxa et fructicola) ou fauve à blanc crème et souvent concentriques (M. fructigena) entrainent le pourrissement et le déssèchement du fruit sur l'arbre (momies).
La proximité des fruits au sein des grappes favorise l'extension de la contamination.
Par temps sec, les fruits desséchent sur l'arbre et prennent un aspect ridé « momies ».
Cycle de développement
Facteurs favorables
Dégâts
Mesures prophylactiques
- Choisir des variétés de moindre sensibilité.
- Adopter des pratiques culturales adaptées (équilibre nutritionnel, gestion des mauvaises herbes).
- Supprimer les sources de contamination (rameaux chancrés, fruits momifiés).
- Éliminer tous les fruits meurtris à la récolte ou lors du conditionnement.
Lutte chimique préventive au stade floraison et pré-récolte.
- Au stade floraison : 1 à 3 applications du stade D jusqu'au stade GH selon l'espèce fruitière (abricotier et cerisier sont les cultures les plus à risque) et les conditions climatiques.
- Au stade pré-récolte : 1 à 4 applications avant récolte selon l'espèce fruitière (pêcher et prunier sont les cultures les plus à risque), la précocité des variétés et les conditions climatiques.
Pour éviter les risques d'apparition de résistance, il est conseillé d'alterner les familles chimiques, notamment pour M. fructicola qui présente une phase séxuée.