

Mildiou
Infection primaire
(appelée également attaque systémique)
Dans des conditions climatiques favorables (température inférieue à 10°c), les infections primaires de mildiou affectent les bourgeons des jeunes plantes émergeantes.
La face inférieure des folioles se recouvre d'un feutrage épais constitué de conidiospores blancs, puis bruns violacés, qui donnent naissance à des conidies.
Les infections primaires sont d'autant plus graves qu'elles sont précoces.
Fréquemment généralisées à l'ensemble de la plantule, elles entraînent la disparition totale de la plante.
Infection secondaire
Des taches isolées vert-jaune apparaissent sur la partie supérieure des feuilles tandis que la partie inférieure se recouvre d'un mycélium gris-brun.
Sur gousses, les symptômes extérieurs sont peu perceptibles (taches vert clair sans sporultion).
A l'intérieur, un mycelium blanc est bien visible ; les grains sont tachés ou absents.
Cycle de développement
Le champignon se conserve dans le sol pendant 8 ans sous forme d'oospores.
Les contaminations primaires se réalisent sur les plantules à partir des oospores présentes dans la partie superficielle du sol ou à partir de semences contaminées.
Cette maladie est favorisée par un climat humide (pluie, rosée, forte hygrométrie), peu ensoleillé avec des températures comprises entre 1 et 18°C (optimum à 6°C). Elle est stoppée au-delà de 20°C.
Les contaminations secondaires se produisent à partir des conidies ; elles sont transportées par les vents et contaminent les plantes indemnes.
Facteurs favorables
Un temps humide à la levée et des températures maximales de 15°C sont propices au développement de la maladie.
Dégâts
Les pertes de rendement peuvent être supérieures à 20 qx.
Mesures prophylactiques
Semis : éviter les semis précoces.
Traitement des semences : traiter les semences.
Précédents : 6 ans entre 2 cultures.