
Environ 2 mm, noir violacé, corps recouvert d'une cire d'aspect laineux et filamenteux.
Corps brun avec un léger revêtement laineux, cornicules absentes ou peu apparentes.
10 à 12 générations par an
Les larves et les femelles aptères hivernent réfugiées sous des écorces, dans des anfractuosités du tronc, des chancres ou sur les racines au voisinage du collet.
La reprise d'activité intervient au début du printemps, en mars-avril.
Les femelles se reproduisent ; chacune d'elles engendre plus de 100 larves. Les pullulations intenses forment d'importantes colonies blanchâtres.
Les adultes et les larves se nourrissent par ponction de sève sur les parties ligneuses ou les pousses tendres, jamais sur les feuilles.
Les ailés apparaissent à partir de juillet et assurent la dispersion et la formation de nouvelles colonies sur d'autres arbres.
Le puceron s'attaque essentiellement aux parties ligneuses de l'arbre, aux fleurs et aux jeunes pousses, ce qui entraîne une boursouflure du bois empêchant la bonne circulation de la sève.
Les arbres atteints dépérissent et peuvent devenir la proie des ravageurs secondaires.
La présence de l'hyménoptère Aphelinus mali permet souvent de limiter la multiplication du puceron lanigère.
Une intervention insecticide en début d'attaque s'avère toutefois nécessaire en cas d'absence ou de présence trop limitée d'Aphelinus mali.