Champignons producteurs d’ochratoxine A (OTA) : comment lutter ?

Réglementé par la Commission Européenne depuis 2005, l’ochratoxine A (OTA) dans les vins ne doit pas dépasser la limite maximale de 2 µg/L.
Il est nécessaire de mettre en œuvre rigoureusement des moyens de lutte prophylactiques tels que la maîtrise des tordeuses et des applications d’anti-botrytis efficaces. Des essais démontrent l’intérêt de cette stratégie.
Maîtriser les vers de la grappe
L’utilisation d’insecticides préventifs est indispensable pour la maîtrise des tordeuses, principal facteur favorisant le développement du champignon responsable de la synthèse d’OTA.
Lutter contre les moisissures du genre Aspergillus
Des tests in vitro réalisés en laboratoire par Syngenta ont démontré l’efficacité de certains anti-botrytis, en particulier le cyprodinil et le fludioxonil sur 10 souches d’Aspergillus carbonarius prélevées dans différents vignobles méditerranéens. Des essais au vignoble ont confirmé ces efficacités sur Aspergillus, permettant parallèlement de réduire significativement les teneurs en OTA dans les moûts et les vins. Le graphique ci-dessous illustre les résultats d’un essai réalisé dans la région de Narbonne en 2002. Les meilleurs résultats sont obtenus en positionnant ces fongicides du début de la véraison à 3 semaines avant la récolte.

Essai conduit à Narbonne en 2002
Ces résultats ont été confirmés par 22 essais sur des couples de parcelles dans lesquels des traitements tardifs avec l’anti-botrytis Switch ont permis de réduire la teneur en OTA de 81 % en moyenne. Dans notre gamme, Switch est le 1er produit homologué, aux stades C et D, contre les champignons producteurs d’ochratoxine A.