Affirm et Proclaim face aux vers de la grappe dans le Sud-Est

L’efficacité et le profil de l’emamectine permettent de l’intégrer dans tous les programmes de lutte contre les tordeuses.
Tordeuses de la grappe, une problématique majeure
La problématique tordeuses est majeure et récurrente dans les vignobles méridionaux. Avec 3 générations, l’eudémis est l’espèce la plus présente et la plus dommageable avec des risques qualitatifs et quantitatifs pour la récolte sur la deuxième (G2) et troisième génération (G3). « En effet, les larves perforent les baies et créent ainsi des portes d’entrée au botrytis ou dans certaines situations, à l’Aspergillus, champignon synthétisant une toxine, l’ochratoxine A » remarque Jean Litoux, ingénieur conseil culture Syngenta dans le sud-est. Les zones de plaine à proximité du littoral sont les plus concernées.
Affirm et Proclaim, un profil pour tous les programmes
Pour gérer les tordeuses, les vignerons réalisent 2 à 3 interventions insecticides, parfois couplées avec la lutte contre la cicadelle de la flavescence dorée, mais souligne Jean Litoux, « les périodes d’intervention ne sont pas toujours compatibles pour une efficacité optimale ». Depuis plusieurs campagnes, les vignerons peuvent compter sur l’emamectine, matière active d’origine naturelle, issue d’un procédé de fermentation microbienne, qui compose les spécialités insecticides Affirm et Proclaim. « Ces insecticides sont ciblés vers de grappe avec un positionnement optimal entre le début des pontes et le stade tête noire. Ils s’intègrent facilement dans tous les programmes grâce à un profil toxicologique et écotoxicologique favorable. Ces spécialités bénéficient d’un classement répondant aux attentes du viticulteur en matière de sécurité de l’applicateur en facilitant l’organisation de chantiers. Il sont de plus respectueux des auxiliaires (classés NFT vis-à-vis des typhlodromes) » souligne Jean Litoux. Des caractéristiques compatibles avec une lutte raisonnée ainsi qu’avec la confusion sexuelle (en fort développement dans le Languedoc) lorsqu’une intervention complémentaire est nécessaire.