Pois de printemps, surveiller thrips et sitones

Dès la levée des pois de printemps, thrips et sitones peuvent déjà être présents.

Pour les semis déjà réalisés, la surveillance des parcelles doit débuter dès la levée avec, pour objectif, de repérer deux principaux ravageurs : les sitones et les thrips. La présence des sitones est repérable par les encoches qu’ils laissent sur le pourtour des feuilles après les avoir grignotées : si celles-ci sont sans conséquence sur le rendement, ce sont les larves de ces insectes qui peuvent, en s’attaquant aux nodosités des racines, pénaliser la productivité. Mais difficile de détruire les larves : la lutte passe donc par la maîtrise des populations d’adultes, dès que 5 à 10 encoches par plante sont comptabilisées, jusqu’au stade 6 feuilles. La protection consiste à intervenir avec un produit à base de pyréthrinoïdes. Le thrips arrive généralement au même moment que le sitone, dès que la température atteint les 7-8°C. Leur salive toxique provoque des réactions physiologiques telles que du nanisme, la crispation des feuilles ou la formation de ramifications exubérantes. Si la plante est jeune et peu poussante, la nuisibilité sera accrue. La surveillance se fait également de la levée jusqu’au stade 6 feuilles. Une intervention est recommandée si l’on dénombre un thrips par plante en moyenne.

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04/04/2024
Sur pois, repérer les sitones dès la levée
Les pois sont sensibles aux attaques de larves de sitones de la levée au stade 6 feuilles.
Les semis de pois de printemps ont bien avancé, profitant de belles journées ensoleillées. Pour les parcelles déjà levées, la surveillance des ravageurs doit être opérationnelle dès à présent, surtout lors de belles journées ensoleillées, quand le thermomètre dépasse les 12°C. Les sitones provoquent des dégâts sur les feuilles et les racines. L’adulte mord les feuilles et provoque des encoches semi-circulaires sur les bords. Ces morsures n’ont pas d’impact sur le rendement mais indiquent la présence d’adultes qui pondront dans la parcelle. Les larves sont en revanche plus préjudiciables : elles consomment les nodosités du pois ainsi que les petites racines perturbant l’alimentation de la plante. La période de risque s’étend de la levée au stade 6 feuilles. Le seuil d’intervention est fixé à 5-10 morsures en moyenne par plante.