Sans néonicotinoïdes, la qualité de semis avant tout

L’arrêt des néonicotinoïdes remet en avant l’importance d’un semis réussi pour protéger le maïs des ravageurs du sol.
Repenser la protection insecticide du maïs
L’interdiction des néonicotinoïdes rebat les cartes de la protection du maïs. Au-delà de leur efficacité propre, les produits concernés présentaient deux atouts précieux : leur formulation systémique et leur mode d’application, à savoir l’enrobage des semences, qui leur conférait une protection relativement efficace durant la phase la plus vulnérable de la plante, quelle que soit la qualité du semis. Il reste cependant des solutions de protection insecticide compétitives pour les producteurs de maïs en protection de semences, comme Force 20 CS, mais également sous forme de micro-granulés. Mais ceux-ci impliquent un réglage précis de tous les paramètres du semis pour une implantation de qualité, valorisant pleinement le potentiel de chaque semence.
Assurer la proximité semences-microgranulés
Pour éviter la déperdition de matière active et garantir l’efficacité des micro-granulés, ceux-ci doivent se situer au plus près de la graine : le semis doit être homogène en profondeur (viser 3 cm), pour une zone de protection plus resserrée. Le raisonnement du dosage est une étape-clé à part entière dans la préparation du chantier : il doit correspondre à l’intensité de la menace, évaluée notamment en fonction des années précédentes, parcelle par parcelle.
Prendre les ravageurs de vitesse
L’homogénéité est aussi indispensable entre chaque semence, afin de limiter la concurrence entre deux pieds. Le réglage de la roue plombeuse est important : c’est elle qui assure un contact optimal entre la graine et la terre, gage d’une germination plus prompte. L’utilisation d’engrais starter complète le portrait-robot d’une implantation de qualité.
En l’absence de solutions systémiques, ces trois critères ont le même but : favoriser une croissance rapide pour raccourcir la période de vulnérabilité aux attaques des ravageurs du sol. L’objectif est clair : gagner la course de vitesse contre ces agresseurs. Plus vite la plante atteint le stade 8-10 feuilles, où elle est moins sensible, meilleures sont les perspectives de rendement.
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