Désherbage, une préoccupation majeure pour les maïsiculteurs

Maïs
Parcelle de maïs envahie de mercuriale

Face à une flore très difficile, les producteurs de maïs ont de fortes attentes et sont prêts pour de nouvelles pratiques.

Un haut niveau d’exigence pour le désherbage du maïs

Sur les 57 producteurs de maïs interrogés dans l’enquête Syngenta (1), la réussite du désherbage est une priorité pour 98 % d’entre eux. D’ailleurs, la majorité de ces agriculteurs (70 %) réalisent au moins deux interventions, soit en pré puis post-levée, soit tout en post-levée. Ces programmes traduisent le haut niveau d’exigence des agriculteurs en matière de désherbage face à une flore de plus en plus complexe.

Une flore plus complexe et plus difficile dans les maïs

En effet, les producteurs de maïs sont confrontés à des adventices toujours plus difficiles à contrôler. Les dicotylédones apparaissent comme les adventices les plus problématiques avec 5 espèces émergentes (108 citations) : les renouées liseron et des oiseaux toujours très difficiles à contrôler, les mercuriales que l’on retrouve en céréales et maïs, le datura qui peut dénaturer les lots par la production d’alcaloïdes et les véroniques.
Pour les graminées, la problématique PSD (panics, sétaires et digitaires) est très présente (52 citations) malgré le soin apporté au désherbage. Les ray-grass et vulpin font leur apparition comme adventices difficiles à contrôler (29 citations).
Pour les vivaces, sans surprise, le liseron est très préoccupant (38 citations), mais les chardons et chiendents inquiètent également les producteurs (19 citations).

Des maïsiculteurs à l’écoute de nouvelles pratiques de désherbage

Face à cette flore qui s’enrichit, les producteurs de maïs souhaitent évoluer dans leurs pratiques et intégrer des démarches de progrès. Plus de trois quarts d’entre eux sont convaincus qu’une bonne connaissance des modes d’action des herbicides leur permettra d’éviter l’apparition de résistances et que la mise en œuvre de mesures alternatives agronomiques sera une des solutions pour limiter la pression des adventices. La prise en compte des bonnes pratiques de pulvérisation et la volonté d’éviter toute contamination des eaux sont également des priorités affichées.

(1) Enquête réalisée en 2018 par Syngenta auprès de 57 agriculteurs répartis dans toutes les régions de production et couvrant 3 200 hectares de maïs avec une moyenne de 60 hectares de maïs cultivé.