La lutte contre la fusariose du melon continue

Dans la lutte difficile contre la fusariose, les variétés au label Qualifuz ont tout bon. Godiva est de celles-là.
Quelles solutions contre la fusariose ?
La fusariose est une maladie tellurique causée par le champignon Fusarium oxysporum. Les moyens de lutte sont faibles et la rotation culturale n’est pas suffisante à elle seule. Le greffage est d’une bonne efficacité mais son coût ne permet pas de l’envisager pour toutes les cultures, notamment pour le plein champ. Aujourd’hui, de nombreuses variétés commerciales sont hautement résistantes aux races de fusariose 0, 1, 2 (contrôle monogénique de la résistance) mais très peu d’obtenteurs ont franchi le cap de la résistance intermédiaire à la race 1-2 (système pluri-génique) qui est par conséquent la plus problématique en France. Encore moins l’ont franchi sans avoir des répercussions négatives sur les fruits (forme, tenue de conservation, qualité interne). C’est pourquoi Syngenta a lancé dès 2011 sa gamme de variétés de melon Qualifuz® qui combine un haut niveau qualitatif et une résistance intermédiaire à la fusariose 1-2.
> Pour en savoir plus sur le label Qualifuz, lire l'article Qualifuz, un haut niveau qualitatif
Godiva : une variété Qualifuz !

Godiva a donné de très bons résultats dès 2014, en termes de calibre et de rendement (entre 26 et 40 tonnes/ha selon les zones, dans un contexte climatique assez peu favorable au fort rendement) et avec dans tous les cas, une excellente qualité de fruits.
Sa résistance à la fusariose 1.2 et son gène VAT apportent une sécurité de production comme cela a été déterminant dès l’année de lancement.
Optimiser le rendement de Godiva et concentrer les récoltes
En s’appuyant sur son très bon potentiel gustatif (sucre, fermeté, écriture, conservation), Godiva se comporte particulièrement bien dans des conduites favorisant le développement végétatif des plantes (par des irrigations très confortables et d’éventuels compléments de fertilisation à partir du stade allongement des tiges) pour que la nouaison ne commence qu’après le charpentage complet des parties aériennes.