La variété de melon Artorius à l’épreuve du terrain

La variété de melon Artorius de Syngenta a connu sa première campagne en 2016. Premiers échos du terrain.
Première saison pour Artorius
Expéditeur en fruits et légumes à Cavaillon, Bernard Chiron travaille avec une vingtaine d’agriculteurs, dont il collecte, trie, conditionne et exporte les productions. À ce titre, il s’implique dans les choix techniques des exploitations. « J’évoque avec eux les dates d’implantations ou de récoltes, et naturellement les caractéristiques des variétés », détaille-t-il. Cette saison, la nouveauté Artorius a été choisie par plusieurs producteurs.
De bons résultats en zones précoces et en coteaux
« Dans la région, il y a plusieurs zones de production différentes : littoral, plaine, coteaux… des zones précoces et tardives, précise Bernard Chiron. Si certaines variétés, comme Arapaho, sont adaptées partout, d’autres ont des réussites variables selon le contexte. » Artorius a été essayé en zone précoce, pour un verdict « tout à fait satisfaisant », et sur coteaux, avec « de très bons résultats. » L’aspect gustatif est notamment mis en avant.
Ne pas négliger l’aspect gustatif dans la recherche de variétés
« Le goût, l’arôme, c’est essentiel ! affirme Bernard Chiron. Certains grands producteurs veulent du melon standard à bas prix. Ma stratégie, c’est la qualité. J’ai besoin d’une recherche de variété qui n’oublie pas cet aspect. »
Avec des rendements intéressants et des producteurs satisfaits, le bilan est bon. Bernard Chiron évoque même « d’excellents résultats » dans le contexte de 2016, chaud et sec. « À confirmer sur d’autres types de parcelles, et dans d’autres conditions ! »
Avis de producteur « Calibre optimal, facile à récolter, bon rendement et bonne qualité gustative ! » C’est l’avis d’un producteur de melons du Vaucluse travaillant sur 15 hectares. Sur son exploitation, Artorius a été implanté début avril en chenille de saison. « Content » de la production d’Artorius sur 4 hectares en 2016, aussi bien sur les aspects de rendement que de qualité, cet agriculteur envisage d’y consacrer une surface supérieure pour 2017. |