Semis tardifs de blé : adaptez les doses

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Semis tardifs de blé : adaptez les doses

Les pluies compliquent les semis des blés tendres. Les densités devront être ajustées.

Les pluies abondantes de ces dernières semaines retardent les semis de blé tendre. Les agriculteurs n’ont pas d’autre choix que de patienter avant un ressuyage complet des sols... au mieux d’ici à la fin du mois, dans l’Ouest et le Nord de la France. Ce décalage des chantiers demandera certains aménagements, à commencer par la densité de semis. En effet, en réduisant la phase de croissance et d’installation de la culture en hiver et en augmentant le risque d’échaudage et de déficit hydrique en fin de cycle, ce retard se traduit par une diminution du potentiel de rendement. Arvalis estime que pour des semis autour du 5-10 décembre, le rendement sera affecté de 35 % en moyenne dans des sols de groie, davantage dans des terres plus superficielles. L’une des parades est d’adapter la densité de semis. Pour des semis réalisés avant le 1er décembre, l’institut technique préconise d’augmenter la dose de 1 % par jour de retard par rapport à la date de semis prévue. Pour des semis très tardifs, implantés après le 1er décembre, les densités sont à ajuster au type de sol : 300 à 350 grains/m2 en limons et marais par exemple en Poitou-Charentes et 330 à 383 grains/ha en terres de groie. Dans les cas extrêmes, un changement de précocité de variété devra être envisagé.