Une France touchée par la JNO (jaunisse nanisante de l'orge)

Céréales
Présence marquée de jaunisse nanisante de l’orge

Une protection de semences à l'automne et, en relais, un insecticide foliaire reste la solution contre pucerons et cicadelles sur céréales.

On ne cessera pas de dire que cette année est exceptionnelle ! Douceur automnale, pluviométrie faible, absence de gel… avec des semis précoces qui entraînent une biomasse importante… autant d’éléments déclencheurs à l’activité et au vol des ravageurs virulifères. Les pucerons et les cicadelles se sont invités sournoisement mais durablement dans les plaines. Résultat : une JNO et/ou des pieds chétifs qui se mettent en évidence au printemps sur toute la France.

Les pucerons se sont installés

Cette année donc, la JNO est présente partout en France. Les conséquences sont, dans certaines situations, irréversibles avec le retournement de la culture. En remplacement, on a semé du tournesol ou du maïs. Fabien Massot, Expert technique National chez Syngenta, souligne :

Les pucerons se sont installés durablement sans forte pression et de façon très hétérogène d’une parcelle à une autre, d’après les observations menées pendant l’automne. Il fallait être extrêmement vigilant pour les repérer. Le seuil de 10 plantes porteuses n’était pas forcément atteint si bien que beaucoup ont fait l’impasse sur le traitement insecticide. En revanche, les pucerons sont restés pendant tout l’hiver dans les céréales, permettant le transfert du virus vers les plantes. Le dispositif Vigie Virose* de Syngenta reste un moyen alternatif efficace pour optimiser l’observation, suivre dans la durée la présence des pucerons et ainsi optimiser le déclenchement des interventions. 

Ceux qui ont protégé leurs céréales à l’automne sont aujourd’hui gagnants car les dégâts sont importants. La JNO engendre des pertes de rendement très significatives : 10 q/ha en moyenne sur blé, et beaucoup plus sur orge, très sensible à cette maladie : 30 q/ha ou plus en cas d’infestations soutenues de pucerons.

Protéger et intervenir au bon moment

Il n’existe donc pas de traitement curatif. L’intervention insecticide reste essentielle pour éliminer les pucerons, en relais d’une protection de semence. Cette protection à base d’imidaclopride est efficace, tant que sa concentration dans l’appareil végétatif reste suffisante (jusqu’au stade 5 feuilles environ). Au-delà, on observe un phénomène de dilution du produit et une intervention insecticide foliaire en relais s’avère indispensable si les pucerons sont présents.
Dans bon nombre de situations, Karaté Zéon s’impose en cas d’attaques tardives de pucerons ou cicadelles en relais de la protection de semences (+17 q/ha en moyenne dans les essais Syngenta de 2015). Karaté Zéon est l’insecticide le plus polyvalent du marché : il est homologué sur plus de 150 cultures et pour plus de 200 ravageurs. La formulation de Karaté Zéon est issue d'un procédé unique et breveté par Syngenta déployant toute la performance de sa substance active avec un effet de choc immédiat, une couverture maximale du végétal, une durée d'action allongée et une résistance au lessivage améliorée. Avec Karaté Zéon, le rendement des cultures est préservé. 

* Le service Vigie Virose développé par Syngenta tient en alerte ses distributeurs qui diffusent ensuite l’information auprès des agriculteurs de leur secteur. Vigie Virose procède par comptage de pucerons et cicadelles piégés sur des plaques, placées dans certaines parcelles, dès la levée des céréales. Deux critères sont retenus pour intervenir : 10 % des pieds porteurs de pucerons ou la présence de pucerons depuis plus de 10 jours. À cela, s’ajoute une analyse des pucerons et cicadelles pour déterminer ceux qui sont porteurs ou pas du virus.