Surveiller les insectes d’automne pour éviter les maladies

Céréales
Pucerons sur pousse de céréales à l'automne

Pucerons et cicadelles véhiculent dès l’automne des maladies sur blé et orge d’hiver. La surveillance s’impose.

Le puceron, vecteur de la jaunisse nanisante de l’orge

Les insectes d’automne sont vecteurs de maladies préjudiciables. Les pucerons, présents dans tous les bassins de production, véhiculent la jaunisse nanisante de l’orge (JNO), un virus susceptible de tronquer le rendement de plusieurs quintaux dès l’automne. Sur les cinq dernières années, 20 essais menés par Syngenta établissent les pertes à 18 q/ha, et jusqu’à 50 q/ha en cas de très fortes attaques, comme à l’automne 2015. Les cicadelles, quant à elles, transmettent la maladie des pieds chétifs, qui touche blés et orges d’hiver, notamment en Bourgogne et dans le Berry.

Vigilance accrue en cas d’automne doux

Si l’année 2016 a été marquée par une pression modérée de ces insectes, la vigilance est de mise cet automne. Les années ne se ressemblent pas forcément, et il est recommandé de surveiller la météo : un climat doux sur octobre et novembre est favorable aux insectes. Au-delà des mesures agronomiques à même de réduire les risques, comme le semis tardif, deux types de solutions se dégagent pour faire face.

Forte pression : un traitement foliaire en relai de la protection de semences

La protection de semences à base d’imidaclopride protège les plantes jusqu’au stade 5 feuilles (3 feuilles vis-à-vis des cicadelles). Ensuite, il convient de suivre de près l’évolution des populations. Un traitement foliaire en relai peut s’avérer utile en situation de forte pression. Dans ce cas, et a fortiori si les semences utilisées ne sont pas protégées avec un insecticide systémique, un passage insecticide en foliaire doit être appliqué quand le seuil de nuisibilité est atteint : 10 % des plantes porteuses de pucerons ou présence de l’insecte 10 jours de suite dans la parcelle. L’infection n’étant détectable qu’en sortie d’hiver, par l’apparition de taches jaunes dans la parcelle, cette surveillance à l’automne est indispensable.

Efficacité, action de choc et persistance d’action

La solution Karaté Zéon permet de limiter la maladie de par son action de choc et son bon niveau d’efficacité sur pucerons et cicadelles. Sa persistance d’action de 15 jours est un autre atout. Les essais Syngenta montrent que Karaté Zéon permet de préserver 5 q/ha de plus par rapport aux autres références du marché, soit 57 €/ha (1). Les années à forte pression, la combinaison protection de semences puis Karaté Zéon a permis de préserver 23 qx/ha par rapport à la seule protection de semences.

Les « + » de Karaté Zéon

  • La polyvalence en termes de cultures et de ravageurs de Karaté Zéon est un plus dans la gestion des stocks de produits phytosanitaires (homologué sur plus de 150 cultures et 200 ravageurs). 
  • Sa formulation liquide facilite et rend plus sûre la préparation de la bouillie, tout comme son emballage ergonomique S-Pac unique sur le marché 

(1) Base prix : 120 €/tonne, cours de l’orge au 28/09/2017, et prix des produits moyens constatés.

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